Regard


Pour les archives de Strasbourg 1977

25/08/2007 14:59
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Ayant récupéré un ancien france foot, voici une contribution pour un match de Strasbourg en D2 en 1977

Dimanche 6 février 1977 - 21ème journée

Besançon - Strasbourg 0-3 (0-1)
Arbitrage de M. Rancelli
4613 spectateurs

Buts pour Strasbourg : Wagner (36ème et 81ème) et Specht (68ème)

Besançon :
Bas - Liegeon, Gueye, Maillard, Gazzola - Masson, Chikhi, Dublin - Kern, Sanchez, Sengel. Entraineur : Coinçon

Strasbourg :
Dropsy - Deutschmann, Specht, Schilcher, Duguépéroux - Senechal, Ehrlacher, Osim (puis Marx 65ème) - Tanter, Wagner, Gemmrich. Entraineurs : Schilcher et Schwartz

L'alternative au foot, c'est le racing !

08/01/2006 00:33
863 lectures
C'est à n'y rien comprendre... Le club de football de Strasbourg a atomisé son voisin nancéein sur le score de 4 à 0 ce samedi soir... Il y a quelques jours, ils trépassaient sur le même stade de la Meinau pour une mémorable journée portes ouvertes et de vendanges tardives...

Sans les joueurs sélectionnés pour la Coupe d'Afrique des Nations, sans les nouvelles recrues, sans son capitaine Pagis en voie d'autres cieux et surfaces de réparation, mais avec la génération dorée des jeunes pousses adeptes de la Gambardella, le Racing de Strasbourg a transpercé une faible muraille lorraine.

C'est à croire que ce club est vraiment l'alternative du football : une fois ça joue, une fois ça joue pas... Mais selon quels critères ??

Bonne chance à eux dans les Coupes.

Ce soir-là, une atmosphère bizarre...

16/08/2005 23:29
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...ou quelque chose dans l'air, a fait que le Racing Club de Strasbourg a concédé sa première défaite à domicile de la saison. Les joueurs troublés, le temps incertain, un arbitrage défavorable ont plus fait de mal que la façon de jouer de Monaco...

Avant le match, deux scenarii étaient plausibles pour les supporters. Le premier était positif : le Racing, confiant dans le jeu déroulé depuis la première journée, continue sur sa lancée et devient efficace devant le but, grâce aux renforts de Pagis, Diané et Gmamdia. Le second était négatif : comme l'année dernière, on pouvait supposer le Racing inconstant, voire pire, qui relancerait d'autres équipes en mal de points, comme Monaco cette année, mal au point après deux défaites en une semaine et zéro but marqué, ou le PSG l'année passée, qui était venu acquérir contre Strasbourg sa première victoire après une dizaine de journées...

L'entame du match était hésitante, mais chaque spectateur sentait que le résultat était incertain. Tout d'abord, le temps changeant toute la journée, la fine pluie du début de match, le soleil qui pointait le bout de son nez avant la mi-temps... Nul n'était dans la certitude... De même pour la sono du stade, qui hésitait elle aussi, entre l'hymne du Racing et d'autres musiques... Quelques couacs précédaient le rituel de la mise en jeu, pour un orchestre on aurait dit des fausses notes.

Dès les premières secondes du match, on sentait que chaque équipe jouait sur des oeufs. On sentait aussi que Monaco, même s'il doutait de ses capacités, allait profiter de chaque lacune du Racing. Au bout d'une minute trente, les spectateurs avaient déjà frémi sur un rush d'Adebayor repoussé par Cassard, ont admiré l'arcade de boxeur de Camel Mériem et surtout n'avaient pas encore vu le Racing poser le ballon. Les blessés se succédaient sur le terrain, la petite voiture des médecins laissait presque des traces de 4x4 sur la pelouse...

Au bout d'une vingtaine de minutes, on avait déjà vu la défense hésitante de Strasbourg. Les débordements d'Adebayor sur le côté gauche de l'attaque faisaient du mal. La défense centrale strasbourgeoise se laissait piéger par des balles en profondeur. Effectivement, les attaquants monégasques affichaient quelques centimètres de plus au compteur et une présence physique indéniable. De plus, face à un milieu de terrain bien placé sur le terrain, les Strasbourgeois avaient du mal à faire remonter le ballon et à dérouler leur jeu.

Viennent maintenant les minutes difficiles, marquées par l'énervement et la malchance. Plusieurs hors-jeu ont été sifflés en quelques minutes, souvent avec Pagis, qui se démarquait souvent de son défenseur attitré, mais souvent trop en avance de quelques centimètres, au moins autant que lors d'une finale serrée d'athlétisme... Manque de chance, car par deux fois l'action continuait, l'arbitre ne sifflait pas assez fort l'arrêt du jeu, Strasbourg avait alors marqué par deux fois (Lacour et Pagis) ! Une fois l'action finie et les Strasbourgeois se congratulant, les supporters prenaient le relais et offraient un concert de sifflets et d'insultes contre l'arbitre et surtout sa malheureuse juge de ligne, qui en vit de toutes les couleurs. Rappelons qu'entre la Meinau et les juges de ligne féminines, il ne s'agit pas d'une histoire d'amour ! Le public, après avoir sifflé Bassila le premier soir, ne refait-il pas la même erreur en crucifiant un arbitre ?

La mi-temps approchait, on sentait Monaco plus pressant, un milieu de terrain strasbourgeois moins efficace et surtout un jeu très ennuyant de part et d'autre. Le soleil pointait le bout de son nez, empêchant Flavio Roma d'observer la pression de ses attaquants sur le but adverse. A quelques minutes de la mi-temps, toujours dans cette atmosphère bizarre, deux joueurs dont Sidi Keita se sont écroulés sur la pelouse, dans les six mètres de Stéphane Cassard. Le public en a encore pris un coup au moral, puisque ce joueur est perçu comme l'un des plus prometteurs de l'équipe... Il sortait sur une civière, pendant un moment inconscient, passait devant un bon quart du stade, le kop l'appelait à grands cris à se réveiller... Bassila n'était plus là pour le remplacer poste pour poste... Les joueurs, dubitatifs et inquiets, rentraient au vestiaire et les supporters saluaient la sortie du corps arbitral de la manière la plus hostile qui soit.

La deuxième mi-temps, sous des menaces de pluie, commençait pourtant bien pour Strasbourg qui se procurait deux occasions, certes pas très décisives. La défense n'était toujours pas rentrée dans le match. Sur un corner anodin, Cassard se troue et le Racing laisse filer Monaco, trop content de l'aubaine.

Dans la suite du match, les attaques prenaient souvent le pas sur la défense, des deux côtés. Et si Monaco avait eu des attaquants efficaces, nul doute que le score final n'aurait pas été de 2-1 ! Chevanton, bien connu pour toute sa panoplie d'acteur dramatique dans les seize mètres, ne remplissait alors qu'un second rôle d'attaquant inconstant, souvent proche de marquer mais pas décisif. Ainsi il a tiré une demie douzaine de fois sur le poteau ou juste à côté des buts. Il a néanmoins eu l'occasion d'avoir une petite statuette à la 79ème minute, quand il crucifia Cassard d'un tir moyen dans une défense clairsemée.

A 2-0, tout le monde était désespéré ou énervé. Où était le style de jeu vu contre Auxerre en deuxième mi-temps ? L'entrée de Diané a apporté une percussion nécessaire. Gmamdia a lui essayé d'appliquer le jeu rapide à une touche de balle. Pagis se sentait un peu plus à l'aise dans le poste de milieu offensif / meneur de jeu. Johansen et Boka faisaient fonctionner par intermittence leur moteur sur le côté gauche... Les dix dernières minutes marquaient un certain réveil de Strasbourg. Monaco, sur le reculoir, laissait quelques espaces en plus, surtout sur les côtés. Il ne s'en est pas fallu de beaucoup car Pagis fut à deux doigts de marquer (de la tribune Sud on avait applaudi le but). Le dernier coup franc a été concluant grâce à Le Pen, alors que tout le monde attendait Devaux, y compris la défense monégasque. La dernière action résumait à elle seule le match du Racing : de l'envie d'avancer, de s'approcher du but, mais trop d'imprécision dans la remontée du ballon, trop de jambes vacillantes sous la pression du temps et de l'envie de bien faire, trop de contrariétés du corps arbitral et de l'adversaire qui ne s'en laissait pas compter : tout cela a fait qu'une égalisation ait été impossible dans les dernières secondes.

Ce match a marqué la première vraie défaite du Racing cette année, tant le match à Lyon fut satisfaisant. Doit-on réellement s'inquiéter de cette défaite contre Monaco ? L'atmosphère qui a été si spéciale, pour ce match du dimanche quasiment marabouté, risque-t-elle de réapparaître dans deux semaines ? La poisse des Bleus ce dimanche sera-t-elle perpétuelle ? Rien ne permet de le dire, puisqu'on ne sait pas ce dont l'avenir est fait, pour le Racing, comme toujours.

Pour une vidéothèque football

30/07/2004 16:00
467 lectures
Il y a plusieurs moyens de profiter de ses souvenirs glanés année après année. La vidéo peut aider à voir l'évolution du football ces dernières années.

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Concernant le Racing, je n'ai que 2 matchs en réserve, n'étant pas abonné à Canal + ou au satelitte, je n'enregistrais que des matchs de coupe.
J'ai donc les matchs : RCS-PSG (coupe de France 1999/2000) et OM-RCS (coupe de France 2003/2004).

J'ai par contre bien plus de matchs internationaux.

- Les matchs de la Corée du Sud à la Coupe du Monde 2002 : contre la Pologne, le Portugal et les USA au premier tour, contre l'Italie (je n'ai pas les prolongations, zut...), contre l'Espagne, l'Allemagne et la superbe 'petite finale' contre la Turquie...
- quelques matchs de l'Equipe de France : contre l'Italie, la Croatie et le Brésil en 1998 ; tous les matchs de 2002 et 2004 lors des championnats.
- j'ai un Allemagne-Cameroun et la finale Allemagne-Brésil de la Coupe du Monde 2002
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